Accidents de voiture, grossesse: risques et conséquences

Les effets des accidents de voiture sur la grossesse?

Une attention particulière est souvent portée sur les différentes répercussions possibles sur la sphère obstétricale/génitale – et en détail sur les grossesses – à la suite de fractures au bassin subies par les femmes ou les petites filles lors d’accidents voitures ou autres.

Conséquences et risques des accidents de voiture

Les conséquences gynécologiques/obstétriciennes d’un traumatisme important aux os du bassin, à l’acétabole ou aux os iliaques, éventuellement avec ablation chirurgicale de la rate (splénectomie) peuvent détériorer la qualité de vie de la femme en âge de procréer et avoir des répercussions permanentes:

  • sur les rapports sexuels et la fertilité dus au stress et à la présence de symptômes douloureux pendant la pénétration.
  • sur la grossesse, par exemple à la suite de la splénectomie qui est un facteur de risque pendant la grossesse. Des études ont montré que, d’une part, le risque d’infection augmente (la rate est un organe lymphatique) et, d’autre part, que l’augmentation des plaquettes augmente le risque de thrombose pendant la grossesse. Enfin, plusieurs études ont montré que les femmes ayant subi une splénectomie présentent un risque accru d’accouchement prématuré.
  • sur l’accouchement vaginal.

Sur ce dernier point, il faut tenir compte du fait que pendant l’accouchement la tête du fœtus est comparée aux diamètres du bassin, qui forme un canal comparable à un cylindre irrégulier, avec un axe recourbé vers l’avant. Bien sûr, seule l’intégrité anatomique des structures qui le composent permet la naissance naturelle de l’enfant, rendant possible l’adaptation des diamètres de la tête fœtale aux diamètres inclinés des couches supérieures, moyenne et inférieure du bassin, sauf en cas de présence de macrosoma foetal ou de maux de tête fœtaux.

Bien qu’étant un ensemble d’os et d’articulations rigides, les structures fibreuses du bassin subissent un mouvement de desserrage au cours de l’accouchement afin d’augmenter l’espace pelvien et de favoriser le passage fœtal, surtout en regard du sacré et de la symphyse pubienne.

Les conditions orthopédiques, par contre, qui constituent une indication absolue à la césarienne sont celles qui comportent une insuffisance de l’amplitude du canal vaginal, dans la statique et dans la dynamique.

Suite à des blessures traumatiques au bassin et en présence de moyens de synthèse (vis , clous ou plaques) ou d’obstacles à l’articulation des sacro-iliaques ou bloquant la symphyse pubienne, des conditions telles qu’une césarienne peuvent être observées, étant donné que la possibilité d’accoucher par voie vaginale est totalement réduite, comme confirmé par la littérature scientifique qui identifie un risque accru de recours à la césarienne en cas de fractures antérieures du bassin.