La Neurologie s’occupe du diagnostic et du traitement des maladies du système nerveux central et périphérique : maladies cérébro-vasculaires, sclérose en plaques et maladies auto-immunes du système nerveux central et périphérique, épilepsie, céphalées, maladies dégénératives telles que SLA, maladie de Parkinson et autres troubles du mouvement, maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence, néoplasies cérébrales, myélopathies, maladies du système nerveux périphérique et musculaire, maladies infectieuses du système nerveux.
Branche spécialisée de la chirurgie, la neurochirurgie en France s’occupe de la thérapie relative aux pathologies du système nerveux. Plus que les autres branches chirurgicales, elle doit respecter les structures impliquées dans la tentative thérapeutique, ce qui explique que son développement a été assez récent et, en même temps, justifie l’utilisation qu’elle fait d’instruments et de matériaux technologiquement très sophistiqués.
A qui s'adresse ce traitement ?
Tumeurs
Les tumeurs les plus courantes sont les gliomes; ils proviennent des cellules qui dans le tissu nerveux remplissent la fonction de nourrir et de soutenir les cellules et les fibres nerveuses. Elles représentent plus de 50% du total des tumeurs cérébrales, et près des deux tiers sont malignes; le reste est bénin; cependant, cette bonté ne correspond pas toujours à la possibilité de guérison par élimination totale de la néoplasie. Les tumeurs gliales, en effet, bien que bénignes, ne sont pas bien délimitables et leurs cellules ont tendance à infiltrer les tissus environnants au-delà des marges de la masse tumorale. En outre, sur certains sites de développement, l’élimination même partielle est extrêmement dangereuse, comme dans le cas des gliomes du tronc cérébral, où de nombreuses fonctions vitales sont concentrées. Les métastases cérébrales viennent juste après les tumeurs gliales par incidence.
Lésions vasculaires.
Les lésions vasculaires sont difficiles à traiter, mais elles ont grandement bénéficié de l’évolution technique. La maladie obstructive de la carotide est la plus fréquente et est principalement traitée pharmacologiquement. L’hémorragie subarachnoïde par rupture d’anévrisme est la pathologie la plus classique et la plus dangereuse, presque toujours due à l’épuisement, par faiblesse congénitale, de la paroi d’un vaisseau cérébral. Il se manifeste généralement par des céphalées très violentes et soudaines à la nuque qui peuvent s’accompagner, selon l’ampleur de l’hémorragie, d’altérations de la conscience et de certaines complications graves, telles que l’hydrocéphalie, c’est-à-dire la dilatation ventriculaire, et le vasospasme, c’est-à-dire le rétrécissement spastique des vaisseaux cérébraux.
Lésions des vertèbres.
La maladie vertébrale constitue une part importante des interventions neurochirurgicales et la plus fréquente est sans doute la hernie du disque lombaire : le disque interposé entre les vertèbres contiguës dépasse ses limites naturelles, en comprimant la racine nerveuse qui sort à ce niveau. Il s’agit presque toujours de la racine L5 ou de la racine S1 (L = lombaire; S = sacré),comprimés respectivement du disque L4-L5 et du disque L5-S1; il en résulte une sciatique avec douleur qui rayonne le long de la surface postérieure de la cuisse, sur le dos du pied vers le gros orteil dans le cas d’une hernie L4-L5 (racine L5),ou vers la plante dans le cas d’une hernie L5-S1 (racine S1).
Traumatismes.
Dans les pathologies traumatiques, la rapidité du traitement est fondamentale et les résultats reflètent l’efficacité des secours sur le terrain et la disponibilité de structures de réanimation adaptées à la gestion du polytraumatisme. Les traumatismes crâniens sont caractérisés par deux types fondamentaux de lésions, fréquemment associés : le secousse encéphalique (lésion axonale diffuse) et les lésions hémorragiques intracrâniennes (hématomes).
Infections.
Il convient de mentionner en particulier les abcès cérébraux, qui se produisent à la suite d’infections otogènes, de plaies pénétrantes ou de diffusion hématogène en cas de valvulopathie cardiaque. Les abcès doivent normalement être aspirés et traités pendant une longue période avec des antibiotiques. Dans les pays sous-développés, et moins dans les sociétés civilisées, on observe des parasitoses, parmi lesquelles la cysticercose et l’échinococcose. La toxoplasmose en cours de SIDA est une pathologie émergente.
Malformations néonatales.
Une bonne partie de la pathologie neurologique pédiatrique guérissable par neurochirurgie concerne les malformations néonatales. Elles dépendent presque toujours d’un défaut de fermeture médian du tube neural, d’où leur origine encéphale et moelle épinière (malformations dysgraphiques),et se manifestent à la naissance ou pendant la petite enfance; elles sont souvent détectables pendant la vie intra-utérine avec l’échographie.
Les maladies fonctionnelles.
De nombreux pionniers de la neurochirurgie avaient rêvé de pouvoir corriger d’éventuels dysfonctionnements du système nerveux par un acte chirurgical. La psychochirurgie pour le traitement des malades schizophrènes exprimait cette tendance, mais elle a été en grande partie abandonnée à la suite de la découverte des médicaments antipsychotiques. Le champ d’intérêt actuel concerne les troubles du mouvement, l’épilepsie et la douleur.
Maladies du système nerveux périphérique.
Les nerfs sont également susceptibles d’un traitement chirurgical, pour des lésions traumatiques ou néoplasiques.
Comment ça marche
Les techniques modernes sont basées sur le plus grand respect du tissu nerveux; c’est pourquoi l’utilisation d’instruments très sophistiqués est indispensable, tant pour l’accès que pour la manipulation chirurgicale. L’accès est étudié par référence aux caractéristiques de la lésion et à sa localisation, détectables par la TAC et l’IRM.
Pour les lésions vasculaires et pour certains cancers, la connaissance de la structure vasculaire normale et pathologique est également indispensable.
En règle générale, l’expérience et l’expertise du chirurgien sont suffisantes pour identifier et traiter la lésion avec un minimum de dommages aux tissus sains; à cet égard ont été développées des techniques chirurgicales à travers la base crânienne, dont le but est de rétrécir le cerveau autant que possible et atteindre la zone d’intérêt par la voie la plus courte : A cet effet, l’utilisation du neuroendoscope facilite considérablement l’utilisation de ce médicament.
Dans les zones du cerveau particulièrement critiques (par exemple, la zone motrice ou le langage),une surveillance clinique et surtout électrophysiologique s’avère nécessaire pour délimiter les limites chirurgicales; avec le patient éveillé ou éveillé, vous stimulez la zone d’intérêt en localisant la zone corticale qui contrôle la fonction à enregistrer.
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